Depuis quelques d’années, les prix de l’immobilier connaissent une hausse constante, une envolée qui se poursuit malgré la crise du covid-19. Paradoxalement, le marché accuse un léger repli. Que conseillent les spécialistes ? Réponse dans cet article.
Les chiffres de l’année 2020
Selon les données collectées par les notaires et validée par l’INSEE, les prix de l’immobilier sont en hausse au cours des trois dernières années. Les appartements ont par exemple gagné +1,8% au cours du deuxième trimestre 2020. Cette augmentation s’inscrit dans la lignée de deux précédentes de +1,7% au quatrième trimestre 2019 et de +2,2% au premier trimestre 2020. En ce qui concerne les prix des maisons, la hausse atteint +1,3% au deuxième trimestre 2020 sur tout le territoire national. Elle avait été de +17% au premier trimestre, après un +0,8% au quatrième trimestre 2019.
Le premier constat que l’on peut tirer de ces chiffres, c’est que la tendance des prix de l’immobilier est à la hausse, en particulier en région parisienne où la hausse a été forte pendant trois mois. Au final, les prix des logements anciens ont augmenté de +5,7% en un an. La hausse du prix du m² reste donc toujours bien ancrée, couplée à un pouvoir d’achat immobilier en baisse dans les grandes agglomérations. Selon l’observatoire CSA/Crédit Logement, la baisse est de -18% pour le nombre de crédits immobiliers accordés de janvier à octobre 2020.
Que recommandent les spécialistes ?
Selon les notaires et l’INSEE, 1 009 000 transactions ont été conclues dans l’ancien au cours de l’année 2020, contre 1 016 000 en 2019. Les spécialistes conseillent donc de vendre avant d’acheter. Les terrains à bâtir semblent également avoir le vent en poupe, avec un intérêt pour les parcelles situées à la campagne. Ainsi, les prix des terrains pourraient augmenter dans les mois qui suivent. Mais pour être fixé sur la question, le plus simple, c’est de s’adresser à un professionnel qui connait bien le marché local. Les personnes qui vivent par exemple dans le département de l’Hérault ont donc tout intérêt à consulter un
lotisseur immobilier Montpellier.
En ce qui concerne les taux bancaires, les emprunteurs continuent de tirer profit des taux d’intérêts très accessibles en 2021. En octobre 2020, les profils les moins avantagés ont pu emprunter avec un taux de 1,73% sur 25 ans. En effet, les banques lorgnent du côté de la jeune clientèle qui est plus intéressée à leurs offres. Mais elles n’accordent presque plus de crédits immobiliers sur 30 ans. Pour les moins bons profils, les taux se maintiennent sur des durées de crédit de 20 à 25 ans. La Banque centrale européenne (BCE) ne ferme pas le robinet monétaire, ce qui a comme conséquence de faire baisser le coût des obligations françaises à 10 ans, et par effet domino, le te taux immobilier des ménages. Pendant les six premiers mois de 2020, les banques avaient relevé leurs taux d’intérêt, mais face au repli du marché, elles ont dû les rabaisser en milieu d’année.